Le CEDS m’a offert un terrain propice au développement de mon potentiel en lien à des connaissances et expériences acquises au cours de mes 10 ans de carrière dans la diplomatie. J’ai eu la chance de côtoyer des professeurs hautement qualifiés qui ont contribué à faire de mes réflexions et de mes recherches sur les alternatives offertes par la Coopération Sud-Sud un livre qui sera prochainement publié avec l’accord du CEDS. Durant mon année de cours, j’ai retenu surtout l’importance accordée à une analyse fine des situations et leur mise en contexte dans un cadre évolutif. Cette formation doctorale m’a permis de contribuer au plus haut niveau à l’application de la politique étrangère définie par le gouvernement de mon pays et de préserver les intérêts de la Nation haïtienne sur la scène internationale.
Maryse Saint-Pierre Cyprien, Diplomate
Maryse Saint-Pierre Cyprien, de nationalité haïtienne, Diplomate de carrière est actuellement Ministre-Conseiller à la Délégation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO, Administratrice des deniers publics et Trésorière du Groupe des Ambassadeurs francophones de l’UNESCO.
Au sein du CEDS, elle a suivi une formation doctorale en Relations Internationales et Diplomatiques (2018-2022).
Ziad Taan, Premier Conseiller à l’Ambassade du Liban à Paris
Diplomate libanais de carrière, Ziad Taan a intégré le Ministère des Affaires étrangères et des Émigrés du Liban en juillet 2003. Il occupe actuellement le poste de Premier conseiller à l’Ambassade du Liban en France, et ce depuis avril 2018.
Au sein du CEDS, il a suivi le programme PhD in International Relations and Diplomacy.
Le point fort a été l’exercice de simulation d’une séance du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est une formation enrichissante, qui a permis au diplomate que je suis de retrouver les “bancs de l’université”, et de revoir certains aspects théoriques des relations internationales, après les avoir expérimentées dans ma vie professionnelle, c’est-à-dire avec une perspective différente par rapport à celle que j’avais lors de mes études universitaires avant d’intégrer le corps diplomatique libanais. J’encourage vivement les personnes qui s’intéressent aux relations internationales notamment par leurs fonctions et responsabilités professionnelles, et qui visent à obtenir un doctorat, à penser au CEDS comme une des options les plus intéressantes qui sont disponibles à Paris.
La qualité des professeurs était exceptionnelle, tant par leurs connaissances que par leurs expériences en matière de relations internationales. Le fait que mes camarades de classe venaient du monde entier était un autre atout ; cela a permis des conversations fascinantes et des contacts durables. Les connaissances que j’ai acquises au CEDS, et en particulier lors de la recherche et de la rédaction de ma thèse, m’ont servi de tremplin vers une nouvelle carrière. J’avais été journaliste auparavant, et je le suis restée par la suite, mais j’ai également commencé à enseigner et j’ai continué à approfondir mes recherches sur le sujet de ma thèse : les baux de territoire. Aujourd’hui, c’est mon travail académique qui domine. Cela dit, la transition semblait naturelle, car les deux carrières consistent à chercher des informations et à les fournir de la manière la plus utile possible pour ceux qui les reçoivent. Pour moi, la plus grande validation de mon travail – et celle qui reflète ce que le CEDS a permis – est que mon travail est maintenant cité dans la dernière édition du manuel que j’ai utilisé lorsque je suivais le cours de droit international au CEDS.
Mickael Strauss, Conseiller auprès du rapporteur spécial des Nations unies
Michael Strauss est professeur au CEDS et co-directeur de l’une des collections de livres du CEDS. Aujourd’hui, il travaille également comme conseiller auprès du rapporteur spécial des Nations unies sur les mesures coercitives unilatérales et les droits de l’homme.
Au sein du CEDS, il a suivi les cours de Ph.D. en 2002-2003.